La Quête - Hommage à Jacques Brel

 

 

Rêver un impossible rêve      

Porter le chagrin des départs

Porter une possible fièvre

Partir où personne ne part

Aimer jusqu’à la déchirure

Aimer même trop même mal

Tenter sans force et sans armure

D’atteindre l’inaccessible étoile

Telle est ma quête

Suivre l’étoile

Que m‘importe le temps

Ou ma désespérance

Et puis lutter toujours

Sans question ni repos

Se damner pour l’or d’un mot d’amour

Je ne sais si je serai ce héros

Mais mon cœur serait tranquille

Et les villes s’éclabousseraient de bleu

Parce qu’un malheureux

Brûle encore bien qu’ayant tout brûler

Brûle encore même trop même mal

Pour atteindre à s’en écarteler

Pour atteindre

L’inaccessible étoile

 

Jacques Brel

 

et puis un jour d’aujourd’hui

ou bien d’hier

de l’avoir suivi

 obsédé habité

comme un possédé

 

à s’en être arracher les paupières,

à s’en être user les paumes des mains

et en faim réaliser

cet amour d’un demain

et en faim réaliser

que cet amour de demain

 cette inaccessible étoile

dort, dort simplement

tout à côté

de ce cœur

qui a tant brûlé

brûlé à te chercher ailleurs alors

alors que l’or d’un seul mot d’amour

de cette si accessible étoile

dort, dort simplement

à mes côtés,

aux côtés de ce cœur

qui a tant brûlé

qui a si mal ou bien… bien trop aimé

par foi jusqu’à la déchirure,

sans force ou sans armure

jusqu’à la désespérance

jusqu’à réaliser l’errance

d’une inaccessible étoile

puis lorsqu’à t’avoir regardé

tout simplement, simplement assis à tes côtés

avoir réalisé

que l’amour bien loin

d’être loin

fidèle comme une ombre

se tapissait dans l’ombre de ton ombre

dans la lumière de ta lumière

Inaccessible étoile atteinte, cueillie

à s’en écarteler t’atteindre

toi, l’Inaccessible étoile recueillie

dans la douce paume de mes mains

ouvertes en offrandes à nos tendres lendemains

Vivre l’étoile

telle est ma quête

Vivre ton étoile

de rêves ma Reine s’achève ici l’enquête

 

 

If Yves"

 

 

 

Je respire nos âmes

12 mai, par Yves Wauthier - Freymann

je respire nos âmes

en volutes de fumée

sur tes ailes

déposées

je respire tes yeux

et par tes sourires

j’y entrevois les Cieux

et dix mille autres lieux qui m’inspirent

je respire ton air

s’y ouvrent des parfums

qu’exhalent tout à la fin

ce qui m’amène à te plaire

je respire calmement

et mes pensées s’éloignent

de tous ces anciens tourments

là où nos coeurs se rejoignent

je respire et m’inspire

de tes rires

je respire en faim

et de toi de nous m’imprègne sans fin

if yves

retraite TAT (...)