Leçons de vie

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Leçons        "Leçons de vie  1120  16/10/00

 

Après la pluie le beau temps…

Paraît-il…

A moins que cela ne fusse le contraire…  sic transit gloria mundi…

 

Je ne ressens pourtant qu’un étrange sentiment de lassitude, triste attitude, voire latitude…

Un vide… non pas… un malaise

 

Homme objet… homme sans objet…

 

L’histoire est-elle condamnée à se répéter ?

 

Sans fin

Sans fin

Sans plus de faim que d’appétit ?

 

Je suis surpris

Une Foi en corps

 

Oui, je suis surpris…

 

De m’être laissé surprendre une fois encore…

 

Le rêve pousse-t-il à une certaine folie de l’esprit ? Nécessite-t-il une fièvre violente ? Une déconnexion entre esprit et matière… raison et cœur ? ? ?

 

Dois-je apprendre à n’accepter que ce qui m’est donné comme tel…

Sans plus aucune projection que de recevoir… et de ne donner qu’en proportionnelle réponse ? ne plus m’investir corps et âme, au risque de me perdre…

Dois-je  enfin être tellement détaché de toute cette matérialité que l’esprit et le corps se nourrissent l’un l’autre… seul, tout seul en perpétuel colloque singulier…

Hermaphrodite…  autoreproducteur…

 

Dernièrement, ma plus proche amie, Pascale – pour ne pas la citer -, me disait qu’au bout de mon chemin ne se trouverait que Solitude…

 

Oui, Solitude…

Ma sœur, ma compagne

Ma sœur pas à pas m’accompagne

Même lorsque je perds pied

Oui, Solitude… Solitude…

Ténébreux manteau de bruines asséchées qui à ravir me sied

 

Elle me plaignait… ou, plutôt, elle plaignait une trop grande clairvoyance… 

 

Qui ne peut déboucher que sur un isolement de plus en plus grand…

Une conscience…  aiguë et solitaire

Une connaissance;

Connaissance de ce que je recherche, de ce que j’offre;

Une forme de sérénité en expansion…

 

Et pourtant je me suis laissé recevoir et me suis offert

 

Sans filet

 

L’histoire est-elle donc condamnée à se répéter ?

 

Car la chute est toujours douloureuse

 

Non pas tellement par la voie prise mais bien par la surprise de s’être laissé encore cueillir, presque déflorer et… avant que de dessécher s’être laissé emporté sur les ailes d’un ouragan…

 

Tourbillon et sensation… Feuille d’été passée, compassée…

 

Que ne puis-je en corps laisser se fondre ces désirs, ces besoins de complétude…

Que ne puis-je encore m’en satisfaire ?

 

Est-ce cela la Vie ?

 

Est-ce cela la Compassion ? la passion, au sens premier de « patere », de « cum patere », porter ensemble, supporter, souffrir ensemble, partager l’envie ? l’empathie ? la sympathie ?

 

La Vie nécessite-t-elle cet engagement, cette prise de risque sempiternelle ?

 

A écrire ce fatras je me rends compte de l’inanité des questions…

Presque de leur vanité…

 

Je dois apprendre à encore plus accepter, recevoir, et vivre…

Oui, Vivre…

 

Apprendrai-je un jour ? une Nuit ?

Apprendrai-je à Vivre ?

 

Apprendrai-je à Vivre ?

 

If

Yves

"

 

 

 

Je respire nos âmes

12 mai, par Yves Wauthier - Freymann

je respire nos âmes

en volutes de fumée

sur tes ailes

déposées

je respire tes yeux

et par tes sourires

j’y entrevois les Cieux

et dix mille autres lieux qui m’inspirent

je respire ton air

s’y ouvrent des parfums

qu’exhalent tout à la fin

ce qui m’amène à te plaire

je respire calmement

et mes pensées s’éloignent

de tous ces anciens tourments

là où nos coeurs se rejoignent

je respire et m’inspire

de tes rires

je respire en faim

et de toi de nous m’imprègne sans fin

if yves

retraite TAT (...)