Saisons
Quelques pensées égrainent les heures de mes nuits
Sous la tempête de ma vie s’épuisent nos rires et puis
Que dire d’autre ? Quand sonne le glas et que reviennent
Du soleil les rayons de lumière obscure et ancienne
Mon cœur se réjouit et se réchauffe au vol du rouge-gorge
A la sarabande des anges, aux murmures des arbres
Enchantés par le vent des ruisseaux d’amour au fond de nos gorges
L’odeur des pierres perdure sous une mousse d’ambre
Nature sauvage sombre et pure ravagée par l’humeur du temps
Tourbillons de feuilles que révèlent une verdure renaissante
De l’Essence même de nos âmes à nos corps délirants
Sortis du tombeau étincelles d’envie sous mes lèvres mourantes
Je ne me lasse pas de ces pas à pas en rires tressés sous ton iris
Où je me confonds en brumes évanescentes lascives esquisses
Je ne me lasse pas de ces pas à pas en danses solitaires des dieux
Je ne me lasse pas de te regarder ou à te suivre dans ce pas de deux
If Yves