Changements Renaissance

Changements renaissance

 

Moments difficiles du changement le courage et l’essence

La peur de faire du mal à l’autre alors que soi-même compte peu

Apprendre à nommer à dire ses craintes d’être pourfendu d’une lance

En plein cœur l’écrire sur le vélin au calame de ton sang les rouges bleus

 

La vie est si courte… Apprends à dire à lâcher à aimer à respecter

Tes sens, les dictats de ton corps ou de ton cœur la simple authenticité

Tes ressentis les plus forts les plus justes Cesse de te sacrifier

Et de générer par peur encore plus de douleurs inutiles à dépasser

 

Moment difficiles et pourtant si faciles de l’être plutôt que de l’avoir

Lâche prise à ces fantomatiques chimères qui l’amertume te laisse boire

Des heures et des jours dépensés à éviter l’inéluctable vérité

Ton cœur est ailleurs ta vie d’orpailleur peut si tu le veux briller

 

 

Les jours lointains de ta jeunesse ni résonnent ni ne raisonnent

Justes … Qu’as-tu appris de ces heurts et malheurs qui à ta porte sonnent ?

Qu’as-tu appris ou désappris de ces jours parsemés parfois de bonheur ?

Qu’as-tu appris de toutes ces années avant que de ta fin ne sonne l’heure ?

 

Sois toi-même, enfin, en faim, sois toi-même

Goûte l’écume des jours et sur tes lèvres lèches-en la crème

Ose vivre

Ose à ce passé mourir

Ose essayer les nouvelles voix

Ose en parcourir toutes les voies

Chante ces paroles de vie, d’envie, de soleil et de feu

De lune gibbeuse et de lumière bleue

 

Vois ces sourires de mon âme qui resplendit à l’azur de tes yeux

Ose le clamer haut et fort, de mieux en mieux

Lâche prise à ces voix hors du temps qui retiennent de nos yeux les gemmes

Et essaie-toi à vivre libre, le cœur en flamme, le corps en femme

A toi, angélique trace qui dessine sur mon âme de douces arabesques

Avec tes doigts des vallées et des monts de vertes forêts féériques

 

Moments difficiles annonciateurs de meilleurs demains

Dès aujourd’hui les tranquilles et riches chemins

Peints de tes rires enchanteurs sur le moindre ris de ma peau

Que je t’offre que je relâche que j’ancre à l’encre de nos eaux

 

Que de larmes perdues sous les pluies de la vie

Où se ressourcent les graines du temps de nos jours l’embellie

Que de larmes nourricières éperdues dans ces croyances que les temps

Soient nécessairement difficiles là où tout est juste et au bon endroit

Que de larmes semées dans le moindre sillon de nos amoureux chants

Que de larmes recueillies et plantées sous la soie de ta loi

 

J’aime et je le crie

De toutes mes cellules que je supplie

Je t’aime et je suis de par leur foi au supplice

De ces parts qui avaient peur des jugements complices

 

Je m’en libère peu à peu de ces croyances périmées

Je change de peau Je me révèle à toi mon aimée

 

Mon angélique trace

Par le chemin duquel mon âme passe

Et trépassent ces freins, ces chaînes

J’en plante les racines de mon chêne

 

J’y écris sur son écorce Louvange

Et y plonge dans l’Yvresse songe

Dès maintenant mon bel amour

Toi la lumière de mes jours

 

If Yves

 

 

 

 

 

Je respire nos âmes

12 mai, par Yves Wauthier - Freymann

je respire nos âmes

en volutes de fumée

sur tes ailes

déposées

je respire tes yeux

et par tes sourires

j’y entrevois les Cieux

et dix mille autres lieux qui m’inspirent

je respire ton air

s’y ouvrent des parfums

qu’exhalent tout à la fin

ce qui m’amène à te plaire

je respire calmement

et mes pensées s’éloignent

de tous ces anciens tourments

là où nos coeurs se rejoignent

je respire et m’inspire

de tes rires

je respire en faim

et de toi de nous m’imprègne sans fin

if yves

retraite TAT (...)