Mes jours

Mes jours   

 

"Mes jours

 

 

Mes jours courent après les jours

de plus en plus courts, de plus en plus sourds

aux futiles excuses de nos lâchetés, de nos fausses piétés

 

 

 

en corps et toujours cette course folle, cette course effrénée

qui nous empêche de vivre comme don le temps présent

 

 

 

le temps cadeau de vie les éléments épars pillés

s'envolent sous le souffle, sous le vent glacé

de ces visages abandonnés aux affres perdues des absents…

 

 

 

Solitude… solitude, tu n'existes que dans l'imaginaire

des peurs, des craintes de nous regarder face à face terre à terre

 

 

 

Miroir des vanités réveillées, brisées par l'iris pur et dur du seul ami

Que nous ayons, notre cœur… notre âme, notre juge intérieur

 

 

Le seul à qui nous ne pouvons mentir, réellement, lui… oui… lui…

 

 

Lui, ce frère de souffrance qui se terre derrière mille portes de sortie,

D'amours décomposées,  ou de cent et mille vilenies…

 

 

Les feuilles d'âme s'emportent et frappent à ma fenêtre

 

J'y regarde l'œil morne le passage des saisons

 

J'y observe l'œil fuyant, presque torve le bûcher de ma raison

 

 

Les feuilles portent les âmes noires… souffre, salpêtre…

 

 

Tourbillonnent en corps beaux les saisons,

 

 

Tourbillonnent ce sang ces membres

 

 

Bouillonnent dans mes veines les poisons d'illusoires caches pénombres

D'hypothétiques grottes où me réfugient toutes créations…

 

Parce que la vie est lumière

 

 

Elle ne se compose que de demi-teintes, de  jeux d'ombre et de lumière

 

 

 

Nuit et brouillard négligemment jetés sur le bât, et notre joug

 

Humain trop humain notre cœur de la raison se déjoue

 

 

Là où le miroir se brise et d'argent plaqué se dissimulent les fissures

 

De nos expériences l'inéluctable fracture

 

 

 

If Yves

 

 

 

 

Je respire nos âmes

12 mai, par Yves Wauthier - Freymann

je respire nos âmes

en volutes de fumée

sur tes ailes

déposées

je respire tes yeux

et par tes sourires

j’y entrevois les Cieux

et dix mille autres lieux qui m’inspirent

je respire ton air

s’y ouvrent des parfums

qu’exhalent tout à la fin

ce qui m’amène à te plaire

je respire calmement

et mes pensées s’éloignent

de tous ces anciens tourments

là où nos coeurs se rejoignent

je respire et m’inspire

de tes rires

je respire en faim

et de toi de nous m’imprègne sans fin

if yves

retraite TAT (...)