Combat

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Combat     

 

"Le corps noir resplendit sous l’éclair subtil de mes mains hargneuses

 

L’uniforme déchiré par la haine de l’Autre, de l’étranger, la faucheuse

 

Explose mes pensées fébriles… explose cette tête de fer docile fossile

 

La haine… la haine…

 

Je te ressens si fort dans ce cerveau mort, mourrant… je sème…

 

Le vent de la discorde, je chevauche les ailes du temps, les plaines sombres de la désespérance… je me nourris de l’inconscient, de la peur, de l’inconnu qui effraie les simples d’esprits…

 

Je suis fille de l’intolérance, des tabous imbéciles, de toutes ces craintes et lâchetés dont nous faisons preuve jour après jour…

 

Cette facilité de pensée qui nous empêche de croître et de rêver aux mondes de demain… d’aujourd’hui…

 

Ceux qui nous laissent grandir, libres et amoureux, de l’autre respectueux…

 

Dans sa différence, ses droits et ses devoirs, sa complétude, son rythme de connaissance ou d’ignorance, sa sensibilité…

 

Cet amour simple qui nous fait découvrir que la vie est belle, si belle

 

Si nous nous donnons la peine de la regarder, de la pressentir, la ressentir, la sentir… simplement la laisser nous inonder…

 

À pleines mains, à plein cœur à corps…

 

Le corps noir resplendit sous l’éclair subtil de mes mains hargneuses

 

Il tremble sous les coups de la lumière de tes pupilles amoureuses

 

Il préfère l’obscurité à la franche luminosité… des sourires d’enfants,

 

Aux ballades des amants, …il préfère la prière des morts aux larmes de joie…

 

Regarde-le bien en face ce monstre stupide qui sommeille en nous…

 

Regarde-le bien en face et dissous-le sous la pureté de ton amour…

 

Regarde-le bien en face…

 

Face-à-face…

 

Afin qu’il s’efface… qu’il s’efface

 

 

If Yves

 

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Je respire nos âmes

12 mai, par Yves Wauthier - Freymann

je respire nos âmes

en volutes de fumée

sur tes ailes

déposées

je respire tes yeux

et par tes sourires

j’y entrevois les Cieux

et dix mille autres lieux qui m’inspirent

je respire ton air

s’y ouvrent des parfums

qu’exhalent tout à la fin

ce qui m’amène à te plaire

je respire calmement

et mes pensées s’éloignent

de tous ces anciens tourments

là où nos coeurs se rejoignent

je respire et m’inspire

de tes rires

je respire en faim

et de toi de nous m’imprègne sans fin

if yves

retraite TAT (...)