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Promesses nouvelles

 

 

Amériques nous voilà, prêts à tous pour nous divertir,

Pour nous convertir de ne plus, l’un sans l’autre, partir...

 

Car partir, c’est mourir un peu nous révèle le poète...

Alors à quoi bon souffrir cette lente agonie... Ne plus bouger, sédentaires...

Immobiles, sans foi, ni autre Loi que la sienne, êtres sans terres...

Uniquement attentifs au devenir de l’Autre, à ce que vous êtes...

 

Verbiage d’un moment, vite passé, vite oublié, seulement rythmé de quelques traces...

De doigt, de Toi, d’un fugitif amour, déjà fragile, déjà sans race...

Indiens massacrés par la folie des Blancs, par l’envie démesurée...

Annihilons cette fuite trépassée par l’éclosion de notre compassion ajourée...

 

Souvenirs multiformes en guise de sixième continent...

Tumultes émotionnels en forme de tout-à-l’égout...

Nauséabonds sont ces pestilences de l’incontinent, du vieux continent...

Fleurs de bitume nous serons pour l’espace d’une Ville en dégoût...

 

Amers ? Tu me Fends le Coeur de ma ville...

La mer nettoiera le Tout dans un immense tourbillon de soleils vils...

 

 

If Yves

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