Cioraniques

Cioraniques

 

"Cioraniques

 

À Walt…

 

 

Dessine-moi un mouton dit Panurge…

Tandis que la Rose rosit le bleu profond des étoiles

Et que s'effeuille mon âme sous la caresse du temps…

 

 

Le suicide manque singulièrement d'humilité…

ceci par simple souci de conformisme…

ou manque d'imaginaire…

 

 

L'Amour marque notre refus de l'inéluctable :

Le temps qui trépasse

Et tue nos désillusions…

 

 

Le présent est le miroir de nos désillusions

Le passé celui de nos illusions

L'avenir celui de nos lâchetés

 

 

 

Tout ramène à soi

De ses premiers pas

Au trépas

Le tout n'est que rythme

où rien ne sert de courir quoiqu'il faille partir à point

Ce que d'aucuns s'empressent d'oublier

 

Solitude…

 

Ces quelques syllabes dressent mon corps

et le bardent de mille traits…

Elle nous dessine à la plume, au burin, chaque ride, chaque rivière du visage

Pas si sage d'ailleurs… pas si sage

 

 

 

Ce manque, ce partage… cette vanité ultime…

Cette belle vérité de Michel Berger :

 

"" je me retourne… tout le monde est là… D'où me vient ce sentiment étrange que je suis seul…""

 

et toujours, tous les jours… cette sempiternelle question qui nous taraude… éternellement vide et empathique

d'autant plus que la Nature en a horreur…  du vide…

et nous… qui aimons tant la Nature… qui aimons tant et temps…

 

J'aime et m'en ennuie…

 

Comble de vanité… paradoxe de l'orgueil…

 

Oui, décidément … le suicide manque d'humilité par pur souci de conformisme…

 

 

Noir désir… noir désir de mes nuits où s'escriment revenants, absents, prêtres et malandrins

 

Noir désir   noir désir    et s'illuminent mes traits du même sourire

Toujours le même sourire qu'à force je reconnais…

 

Un peu…

 

 

Un peu…

 

 

Cioraniques assuétudes

 

Drogues de l'esprit… qui a horreur du vide

 

 

À Pierre V.  et Walt     just for fun          un exercice de style

 

 

If

Yves

 

"

 

 

 

Tout est relatif

 

Un vrai faux ne vaut-il pas mieux qu'un faux vrai...

 

Le vrai faux est une valeur sûre

Tandis que le faux vrai n'en a que l'air...

Et comme l'air ne fait pas la chanson...

 

Ne vaut-il pas mieux être un maître chanteur

Qu'un faux-monnayeur? 

 

 

Je respire nos âmes

12 mai, par Yves Wauthier - Freymann

je respire nos âmes

en volutes de fumée

sur tes ailes

déposées

je respire tes yeux

et par tes sourires

j’y entrevois les Cieux

et dix mille autres lieux qui m’inspirent

je respire ton air

s’y ouvrent des parfums

qu’exhalent tout à la fin

ce qui m’amène à te plaire

je respire calmement

et mes pensées s’éloignent

de tous ces anciens tourments

là où nos coeurs se rejoignent

je respire et m’inspire

de tes rires

je respire en faim

et de toi de nous m’imprègne sans fin

if yves

retraite TAT (...)