Comment?

Comment   

 

"Comment peut-on se tromper à ce point

 

 

Est-ce le besoin de se convaincre d’une valence intérieure au travers du regard d’un autre ?

 

Est-ce par facilité ?

 

Est-ce simplement l’appel d’une carcasse vide, d’une belle enveloppe qui n’enveloppe que le vide que l’on ressent si fort au creux de son cœur ?

 

Est-ce le jeu du miroir ?

Qui ne réfléchit qu’un astre mourant ou se mourant, ou mort ?

 

Est-ce combler un instant d’éternité par un instant de vacuité ?

 

Est-ce le chant d’un corps mourant chanté par le cormoran

 

Ce volatile qui accompagne les marins … au long court… ceux qui ne voyage finalement jamais…

 

J’ai regardé avec des yeux neufs, et le cœur en peine, le vide de mon cœur, le vide de mon âme

 

J’ai eu peur

 

J’en ai eu peur

 

Quel abîme… qu’elle abîme ce qui n’est pas, oui… ce qui n’est pas et n’a jamais été…

 

Lorsque l’on apprend à réagir aux situations décalées… l’on ne vit, ni même ne survit pas… l’on fuit

Tel un animal…

 

Me suis-je vraiment abusé à ce point ?

 

 

Je le crains

 

 

Oui, je le crains

 

Parce que cela signifie que je ne connais rien de moi-même

 

& que Je suis capable de me détruire sous le dehors de m’épanouir

 

Je me mens donc en permanence

 

Alors…

 

Qu’est-ce que la transcendance ? qu’est-ce que vivre… et surtout pourquoi vivre dans ces conditions ???

 

Qu’est-ce qui fait que cette vie vaudrait la « peine » d’être vécue ?????

 

Je l’ignore absolument…

 

Et même lorsque j’imagine savoir… tout n’est que poudre aux yeux

 

 

Quelle joie… cyniquement… quelle jouissance

 

Une machine à inventer le vide

 

Même pas la transformation qu’apporterait la mâle mort

 

 

 

Effectivement, je pense ne pas connaître l’once du commencement du mot aimer…

 

Car ce serait « respecter » ce qui n’existe pas puisque vide il y a,  de toutes attaches sentimentales… si ce n’est même animales… ce fameux instinct…

 

De conservation, de survie, de lutte parfois

 

Ou en corps L’instinct de mort et si peu cet instinct de vie

 

 

A dieu    va…

 

 

Yves

 

If

 

"

 

 

 

Je respire nos âmes

12 mai, par Yves Wauthier - Freymann

je respire nos âmes

en volutes de fumée

sur tes ailes

déposées

je respire tes yeux

et par tes sourires

j’y entrevois les Cieux

et dix mille autres lieux qui m’inspirent

je respire ton air

s’y ouvrent des parfums

qu’exhalent tout à la fin

ce qui m’amène à te plaire

je respire calmement

et mes pensées s’éloignent

de tous ces anciens tourments

là où nos coeurs se rejoignent

je respire et m’inspire

de tes rires

je respire en faim

et de toi de nous m’imprègne sans fin

if yves

retraite TAT (...)