Douce descente aux abyssales pentes, de nos corps
Déjantés, abandonnés, esseulés parfois dès alors
Que s’envolent les paroles de nos cœurs, de nos peurs
Passées … Laissez-moi vivre ce temps, ce Nous, cet émoi
A te regarder vivre, respirer… M’inspirer lentement
Aux moindres effluves de tes lèvres, au fil du temps
Qui s’effilochent dans les limbes de nos vies, de tes yeux
De feux… Sous les sourires ravageurs et chaleureux
J’aime tant te regarder à m’en épuiser, me brûler
Sous les cendres de ces heures qui défilent voire se défient
De mes envies, de nos désirs, de ces scories dépecées
Forgées sous le battement de nos cœurs… Ce ciment qui nous relie
Je t’aime tant et tant que je m’en oublie… Course effrénée, déchaînée
Sous le soleil de nos nuits, je sombre et renais… simple et pur, épuré
J’aime tant te regarder à m’en brûler le cœur, épuisé et ressourcé
Simplement abandonné sous tes souffles, je me retrouve, sublimé
If Yves