Louve

Louve        

 

 

 

La Vie se résume parfois à quelques interstices lieux

Les étoiles s’abreuvent aux gorges de tes yeux…

 

Eternels firmaments

 

Qui déclament en lettres de chair

Mon Cœur et ton Sang…

 

Vermillonnes rivières de passion

 

Etranges douceurs

Rêveries langoureuses

 

J’ai erré si longtemps…

J’ai respiré si fort les lambeaux de vie…

 

Morne et solitaire randonnée

 

J’ai chevauché tant de galaxies perdues

En quête…

 

Oui,

 

Enquête sur les traces des jours…

 

Louve…

 

Et mon âme aspire…

 

Louve…

 

Et mon âme respire…

 

Une porte s’ouvre

Et le fil du temps prend et perd racine.

Se figent les couleurs

Les impressions profondes du Torrent qui nous emporte…

 

Louve

 

Louve

 

Je t’ai dessinée mille fois

Mille fois

 

Prières vivantes

Où s’encrent mes os, mes chairs, mon sang…

Songes incarnés qui se répondent aux croisées de nos Nuits…

 

Cette caresse incertaine qui me paralyse en un instant de bonheur arc-en-ciel

 

Palette mordorée de tes yeux…

 

Abyssales envolées

Qui lient nos effluves essences en bouquets d’éternité.

 

Une porte s’est ouverte

Une galaxie s’est embrasée

 

Deux cœurs ne forment plus qu’Un…

 

Libre chemin

Qui s’écrira au fil des battements de nos Corps

 

Lever du jour

Jour de halo

Brumes luminescentes

Accrochées aux rayons ardents de pâles blancheurs lunaires…

 

Belles et diaphanes Séléné

 

Pierrot sans fanal,

Sensuelle Louve

Se forment…

 

Le torrent d’une vie allumé aux feux de leurs yeux…

 

Une porte s’est ouverte

Une voix s’est gravée

Vive

Vivace

 

Rafraîchissante glace

Qui de mes veines efface le poids des doutes

 

S’il n’existe qu’un seul lieu où mon Cœur puisse embrasser l’infini de la Beauté…

S’il n’existe qu’une seule porte où le Graal puisse inscrire le divin Sanctuaire…

 

S’il n’existe qu’une seule incantation où puisse s’enrouler l’envoûtement de mon corps…

 

Il ne pourrait prendre que les courbes délicatement sculptées de ton nom…

 

Louve…

 

Une soie déchire mon âme…

Une soie récite tes doigts qui parcourent de mon être le Toit…

Le Toi…

 

Une musique m’enchaîne

Libre

De toute attache

 

Une musique rengaine…

 

Louve… Louve…

En un souffle de murmures

Enchanteurs…

Ensorceleurs…

 

Lorsque s’ouvrit la Porte de nos yeux

Il ne resta qu’un sourire…

 

Alea jacta est

Mektoub

 

Une porte s’ouvre et mon Cœur devient Rêve…

 

Rêve d’Être à tes côtés…

 

Rêve d’être un vent chaud…

 Caresse parfumée qui trace en volutes graciles mon Amour sur ta peau…

Y laissant des bribes de baisers…

Témoignages du passage de mes yeux en regards bleus… Verts…

Et de ton âme l’inscription indélébile sur ce corps qui ne m’appartient plus…

 

Il existe des Temps hors du Temps

 

Une seconde s’écoule et sombre

Lumineuse

Sous l’incendie de tes lèvres…

Gouttes de pluies en tombereaux de sens…

Frissons qui courent sur mes membres

Et s’échinent à me faire trembler de joie…

 

De la joie de t’apercevoir,

De humer d’humeur d’Ailleurs

Ton odeur

Qui habille mes jours et mes Nuits

De vertes fraîcheurs…

 

Louve

 

 

 

 

Je respire nos âmes

12 mai, par Yves Wauthier - Freymann

je respire nos âmes

en volutes de fumée

sur tes ailes

déposées

je respire tes yeux

et par tes sourires

j’y entrevois les Cieux

et dix mille autres lieux qui m’inspirent

je respire ton air

s’y ouvrent des parfums

qu’exhalent tout à la fin

ce qui m’amène à te plaire

je respire calmement

et mes pensées s’éloignent

de tous ces anciens tourments

là où nos coeurs se rejoignent

je respire et m’inspire

de tes rires

je respire en faim

et de toi de nous m’imprègne sans fin

if yves

retraite TAT (...)