L'angoisse
"L'angoisse
Mâtin brumeux sur les vignes
L'Homme buriné aux traits
Se tient coi, immobile et digne...
Légèrement frondeur au Ciel, inquiet...
De sombres moutons sauvages se dessinent...
Lâchés dans les pâturages célestes...
Porteurs, Cassandres, de messages funestes...
Haussant les sourcils, l'angoisse se devine...
Eole bienveillant... Souffle... Souffle...
Et vous tous les vents... Soufflent... Soufflent...
Rendez-nous l'azur... le vermillon...
Aux grains d'or, le sourire rubicond...
Gorgés d'amours infinis, de regards éperdus...
Dans de lointaines contrées imaginaires, celles du temps perdu...
Afin que encore et toujours...
Nous puissions boire tous les jours...
De ce breuvage fort et doux...
Qui nous rafraîchit au mois d'août...
If
Yves