L'hypocondriaque

Et si

Et si cette petite sueur froide

 

et si... et si ce frisson qui m'empoigne le corps, le teint pâle

 

et si... et si ce front blême

 

Tu m'as dit... quoi?... pardon... Je tremble comme une feuille

 

tu vois, et si c'était de la fièvre

Celle qui m'effraie tant, tu sais...

 

Celle avec ce nom sans nom

 

Et si... et si tu avais raison... J'ai le teint malade, non?!

 

 

Et si... et si cette funeste impression, d'oppression

Cet étouffement qui me pèse sans cesse, qu'il n'ait de cesse de marquer les joues de ce rouge fiévreux

 

Ce serrement de gorge, tu le vois bien! Non?!

 

Je ne rêve pas, je le sens, je le ressens, si fort si fort

 

Et si... et si tout cela n'était pas un rêve, un cauchemar... Tu sais du genre de ceux où tu te lèves et ne sais si... tu rêves? Tu dors? Tu vis? Tu façonnes dans un nuage d'ouate

La fièvre... c'est la fièvre...

 

Et si... et si... tu avais raison... cette rougeur, cette marque qui me laisse unb drôle de goût dans la bouche...

 

Et si... et si... je n'arrive plus à respirer... avec tout ce poids sur les poumons, sur le coeur, sur l'estomac...

 

Regarde... Je ne bouge plus, à peine les jambes, je suis si fatigué, si épuisé, j'attends les battements désordonnés de mon coeur

Tu vois, et si... Ce n'était pas la fièvre...

 

Je suis si fatigué, si épuisé

 

Et si... et si...

 

Oh... je ne vais pas bien! Tu le vois?! Je ne me sens pas bien...

 

 

If Yves

 

Je respire nos âmes

12 mai, par Yves Wauthier - Freymann

je respire nos âmes

en volutes de fumée

sur tes ailes

déposées

je respire tes yeux

et par tes sourires

j’y entrevois les Cieux

et dix mille autres lieux qui m’inspirent

je respire ton air

s’y ouvrent des parfums

qu’exhalent tout à la fin

ce qui m’amène à te plaire

je respire calmement

et mes pensées s’éloignent

de tous ces anciens tourments

là où nos coeurs se rejoignent

je respire et m’inspire

de tes rires

je respire en faim

et de toi de nous m’imprègne sans fin

if yves

retraite TAT (...)