Unique

Unique       

 

 

"Unique

 

Unique

 

quel plus bel amour que celui de la rupture

 

rupture avec l’hypocrite besoin

 

ligaturé aux vents de la liberté

aux trompes de la renommée

 

quel plus bel amour

que le temps des retrouvailles

celles de soi à soi

celles de l’altérité

éternelle

belle

 

amour préservé par la séparation

par l’impossibilité

au renoncement

à l’acceptation

d’être

seul

 

toujours seul

 

face à soi-même

 

soliloque

interlope

 

J’aime

et parce que j’aime

je renonce à me perdre

 

J’aime

et parce que j’aime… je n’attends rien

ni fantasme

ni besoin

 

du désir de la chair

et de l’irrémédiable solitude de l’âme

 

Chemin de croix

tracés sur les veines du temps

 

parcours vital

létal

quelquefois

 

où j’apprivoise au jour le jour

cette tristesse

ce désamour

de moi

 

fracture

pure

dure

lame

étincelante

de mes sentiments

ordinaires

ou singuliers

 

caresse

de l’âme

particulière

caresse

de tendresse

 

en une étoile

inaccessible

 

sur laquelle je peins

en jeu  d’ombre et de lumière

 

les courbes de mon cœur

aux couleurs

de feu

ou d’airs

de terres oubliées

à peine foulées

 

mer

glaciale

labiale

de mes yeux

perdus

éperdus

sous le soleil et les marées du temps

 

 

J’aime

 

en finalité

 

J’aime

 

la fatalité

 

de l’unicité

 

inaccessible

 

J’aime…

 

J’aime et en corps ou en âme

 

J’aime de l’aube au crépuscule des sentiments…

 

J’aime d’émerveillement

 

J’aime et me pâme

 

finalement

 

 

If Yves

 

"

 

 

 

Je respire nos âmes

12 mai, par Yves Wauthier - Freymann

je respire nos âmes

en volutes de fumée

sur tes ailes

déposées

je respire tes yeux

et par tes sourires

j’y entrevois les Cieux

et dix mille autres lieux qui m’inspirent

je respire ton air

s’y ouvrent des parfums

qu’exhalent tout à la fin

ce qui m’amène à te plaire

je respire calmement

et mes pensées s’éloignent

de tous ces anciens tourments

là où nos coeurs se rejoignent

je respire et m’inspire

de tes rires

je respire en faim

et de toi de nous m’imprègne sans fin

if yves

retraite TAT (...)