Lettre à l'insouciance

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Lettre à l'Insouciance    

 

 

"Je ressens du tréfonds de l’être un étrange frisson

 

Une force malhabile qui se fraie son chemin de déraison,

 

Un sentiment puissant qui emporte tout…

 

Et me laisse, pantois, hagard, un regard si doux

 

Qu’il m’aveugle de bonheur, de larmes de joie

 

Pour naître près de toi, toi la Femme à la peau de soie

 

Je ressens ce tressaillement qui me déborde, m’emporte

 

Au loin des doutes, des affres de la Nuit, de nos cœurs j’affranchis la porte

 

Je ressens ce frémissement, ce balbutiement qui de nos jours

 

Se font amours… tambours de mon cœur, frappez, battez le tempo lourd

 

De mes sens qui voltigent en tous sens, frappez battez le tempo lourd

 

De toute cette attente qui devient langoureuse torture

 

Et de mes songes se forgent les fils et l’armature…

 

Je ressens cette joie profonde de vivre

 

Vivre, libre d’aimer, aimer à s’égoutter de nos sens ivre

 

Je ressens cette force inéluctable qui nous amène si près de l’essence première

 

Cette vitalité soûlante de la rencontre originelle, celle où plonge mon âme ouvrière

 

Du fond des yeux, de mes lèvres mêmes brûlent les ardentes pensées

 

qui t’accompagnent et s’offrent sans limite à la passion de tes baisers

 

douce folie que celle-là

 

douce folie que de se laisser vivre

 

douce folie que d’aimer être ivre

 

douce folie que de renaître là

 

If

 

Yves

 

 

 

 

 

 

Je respire nos âmes

12 mai, par Yves Wauthier - Freymann

je respire nos âmes

en volutes de fumée

sur tes ailes

déposées

je respire tes yeux

et par tes sourires

j’y entrevois les Cieux

et dix mille autres lieux qui m’inspirent

je respire ton air

s’y ouvrent des parfums

qu’exhalent tout à la fin

ce qui m’amène à te plaire

je respire calmement

et mes pensées s’éloignent

de tous ces anciens tourments

là où nos coeurs se rejoignent

je respire et m’inspire

de tes rires

je respire en faim

et de toi de nous m’imprègne sans fin

if yves

retraite TAT (...)