Enfants

 

 

 

Enfants      

 

 

"Enfants

 

Ils sont le sel de la terre

Ils sont l’Amour à la fois du Père et de la Mère

Ils ressemblent tant à une sauvage chevauchée…

Où nous serions emmenés sur les ailes du Temps compté…

Petits êtres si frêles et forts à la fois…

Ne nous donnent-ils pas en l’humanité la Foi ?

Sentir leurs regards fébriles s’illuminer de joie…

Au dire du regard, aux faits et gestes refaits pour eux mille fois…

Satiété de tendresse, société turbulente…

Que mon âme violente s’apaise qu’il pleuve ou qu’il vente…

Du pétillement malicieux de leurs yeux d’amande…

Petits bouts d’homme emplis d’amours généreuses…

Je vous aime et vous désire libres…

Comme le vent, le pas d’un éléphant, le pépiement d’une souris…

Libres de danser, voler, courir ou sourire…

Vaisseaux conquérants tel notre Rome du Tibre…

Alors, croissez et multipliez, soyez vous-mêmes…

Mais rêvez d’abord d’amours impossibles, d’idéaux à atteindre…

Où bâtissez un soleil et une lune radieux,

Utilisez et composez de nouvelles couleurs aux Cieux,

Riez de leurs barbiches et proclamez-leur des "" je t’aime ""…

Saisissez et jouissez de toutes ces couronnes d’étoiles à ceindre…

J’aimerais tant vous tenir à vie…

Et, sans aucunement vous retenir…

Vous dire à quel point je vous aime…

Ou alors, d’une plume soyeuse même…

Utiliser cet amour pour vous épanouir…

Sans vous priver de votre propre vie…

Aimer est tellement beau…

Initier à la vie tellement important…

Maîtres et capitaines de votre bateau…

Errant sur les mers d’antan et du présent…

Bon voyage, matelots

Sur le quai, des parents est le lot…

 

 

If Yves"

 

 

 

Je respire nos âmes

12 mai, par Yves Wauthier - Freymann

je respire nos âmes

en volutes de fumée

sur tes ailes

déposées

je respire tes yeux

et par tes sourires

j’y entrevois les Cieux

et dix mille autres lieux qui m’inspirent

je respire ton air

s’y ouvrent des parfums

qu’exhalent tout à la fin

ce qui m’amène à te plaire

je respire calmement

et mes pensées s’éloignent

de tous ces anciens tourments

là où nos coeurs se rejoignent

je respire et m’inspire

de tes rires

je respire en faim

et de toi de nous m’imprègne sans fin

if yves

retraite TAT (...)