Tressaillement

Tressaillement     

 

 

"Le soleil brillait et inondait tranquillement l’atmosphère de mille particules de lumière

 

mon âme pleure pourtant

saule de splendeurs, odeurs, encens, en sang

 

le soleil brillait et s’inondait ma vie d’une douce lumière

les nuages traversaient, sereins, l’azur étincelant des sphères

 

sous la pluie des lendemains

se délavaient sans fin ni soif nos corps dans le matin

 

l’air pur réjouissait nos coeurs, nos poumons…

sans foi ni loi

au long de nos veines rivières… nous nous promenions

 

aventurier des causes perdues…

 

Qui suis-je?

 

Qui suis-je Moi?

 

Au sein de cet univers

sans limites ni frontières

 

que l’imagination, seule, peut limiter

 

grain de poussière

de conscience inachevée

à peine levée

à l’étoile du matin

je chante ma passion

 

de toute les larmes de mon coeur

de toute mon âme en feu

je lutte à son diapason

je joue à l’unisson

 

de ces frémissements d’humanité

de ces tressaillements inavoués

 

qui jaillissent en grondements, grognements,

gémissements

 

de mes structures

 

torsadées

 

nature

de mon coeur sous pression

 

sous la voûte dorée,

sous la voûte des cieux plombés

 

coulent mes yeux, s’écroulent de mes sentiments la triste passion

 

soutènement indicible de la vie

 

faite de souffrance,

de mille et mille expériences

 

apprentissage et désobéissance

maîtrise  et audace

 

oser

oser encore et en corps

 

oser dire

l’indicible

oser entreprendre

ce qui ne se conçoit pas

 

oser respirer

oser aimer

à se laisser aimer

 

laisser transpirer

ses émotions

suer sa peur

liquider ses humeurs

 

la vie

 

la vie

 

a-t-elle un sens

 

la moindre essence

 

y a-t-il un sens à trouver du sens

à la vie

à la mort

à l’amour

aux toujours

 

qui ne durent jamais que le temps d’un battement de coeur

du ruissellement de nos corps

à peine nés

et déjà en peine morts 

 

je t’aime

et sut nos âmes je sème       

 

je sème et parsème ces lambeaux

 

de vie dépensée sous le vol des corbeaux

 

sous le soleil si noir

de l’espoir

 

je chante pourtant

depuis tant de temps

je chante de la vie la passion

 

je t’aime

 

mais est-ce suffisant?

 

l’amour est-il suffisant?

J’aime…           j’aime…

 

 

If Yves"

 

 

 

Je respire nos âmes

12 mai, par Yves Wauthier - Freymann

je respire nos âmes

en volutes de fumée

sur tes ailes

déposées

je respire tes yeux

et par tes sourires

j’y entrevois les Cieux

et dix mille autres lieux qui m’inspirent

je respire ton air

s’y ouvrent des parfums

qu’exhalent tout à la fin

ce qui m’amène à te plaire

je respire calmement

et mes pensées s’éloignent

de tous ces anciens tourments

là où nos coeurs se rejoignent

je respire et m’inspire

de tes rires

je respire en faim

et de toi de nous m’imprègne sans fin

if yves

retraite TAT (...)